Israël : trêve avec le Hezbollah, escalade sans répit à Gaza

Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur, ce 27 novembre 2024. Cet accord, négocié par les États-Unis et la France, a été approuvé par le cabinet de sécurité israélien avec un vote de dix contre un. Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a déclaré que le cessez-le-feu vise à contenir l’Iran, à reconstituer les ressources militaires et à isoler le Hamas.

L’accord prévoit une trêve de 60 jours, au cours de laquelle les Forces de défense israéliennes et les combattants du Hezbollah se retireront du sud du Liban. Un comité de cinq nations supervisera le cessez-le-feu, permettant aux personnes déplacées de retourner chez elles. Israël maintiendra une présence militaire près de sa frontière et se réserve le droit de riposter en cas de nouvelles attaques du Hezbollah.

Le président américain, Joe Biden, a salué le cessez-le-feu, y voyant une opportunité de stabilisation régionale. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a exprimé l’espoir que cet accord puisse servir de modèle pour mettre fin au conflit à Gaza.

En parallèle, le Hamas a exprimé sa volonté d’un cessez-le-feu similaire à Gaza, espérant que l’accord au Liban pave la voie à la fin du conflit dans la bande de Gaza. Cependant, les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza n’ont pas encore abouti. Des efforts internationaux, notamment menés par le Qatar, sont en cours, mais les discussions sont actuellement suspendues en raison du manque de concessions de part et d’autre.

Des frappes israéliennes récentes ont causé des pertes civiles, et les négociations pour un cessez-le-feu sont au point mort. Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, insiste sur la poursuite des opérations militaires jusqu’à la destruction du Hamas, tandis que le Hamas exige un cessez-le-feu incluant le retrait des forces israéliennes et le retour des déplacés.