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À Pont Sondé, la transition est criminelle pour les habitants

today04/10/2024 95

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Le 3 octobre 2024, tôt au petit matin, une attaque meurtrière a eu lieu à Pont Sondé, dans le département de l’Artibonite, en Haïti. Elle a coûté la vie à environ 70 personnes, dont dix femmes et trois nourrissons, selon les informations de l’ONU. L’attaque a également fait au moins 16 blessés graves.

En plus des victimes humaines, au moins 45 maisons et 34 véhicules ont été incendiés, forçant des centaines de résidents à fuir. Cette attaque, revendiquée par les bandits armés “Gran Grif”, s’inscrit dans une série de violences qui secouent l’Artibonite depuis au moins quatre ans. Certaines de ses communes sont pratiquement sous le contrôle exclusif des hors la loi.

Ce massacre, un de plus, expose davantage l’incapacité des autorités haïtiennes à freiner l’emprise croissante des gangs. Malgré les menaces répétées sur Pont Sondé, aucune mesure préventive n’a été mise en œuvre pour protéger les habitants, déclarent certains d’entre eux. Ils qualifient l’attitude des gouvernants de criminelle.

Comme à chaque fois, le gouvernement de transition a réagi en exprimant son indignation dans une note officielle, promettant de traquer les auteurs du massacre de Pont Sondé et de les traduire en justice. Avec le soutien de la communauté internationale, il s’est engagé à intensifier ses efforts pour éradiquer la menace des gangs et rétablir la sécurité dans les zones les plus affectées.

“Encore des mots, toujours des mots

Les mêmes mots

Rien que des mots

Des mots magiques, des mots tactiques

Qui sonnent faux

Oui, tellement faux” (Dalida)

Written by: La Rédaction

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